Les droits de la Terre-Mere et le Bien Vivre, ou les apports des peuples autochtones face a la deterioration de la planete
Face aux répercussions négatives de l’activité humaine sur la nature et l’environnement, les instances onusiennes ont réagi, depuis plus de quarante ans, multipliant les rapports, organisant des sommets, adoptant une Charte mondiale de la Nature et prônant, depuis 1987, « le développement durable ». De leur côté, les peuples autochtones, l’un des groupes les plus touchés par cette dégradation de la planète, luttent pour leur droit au consentement préalable, libre et informé, relatif aux projets d’exploitation de leurs ressources naturelles. Ils prônent les droits de la Terre-Mère. Cet article analyse comment les instances internationales réagissent aux propositions autochtones et montre comment deux pays d’Amérique Latine, la Bolivie et l’Équateur, conçoivent la notion de « bien vivre » comme alternative au développement.