Nous tenterons ici une histoire anthropologique de la notion de « savoirs locaux », depuis les premiers écrits dans les années 1950 qui se sont intéressés aux savoirs botaniques ou zoologiques des peuples « traditionnels » jusqu’à l’explosion d’un intérêt pour ces savoirs qui réunit des acteurs aussi disparates que la Banque Mondiale, les ONG de conservation et de développement, les gouvernemen